©Anaïs Pessoz

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Âme-toi

2024
verre, acier

©Anaïs Pessoz

 

 

 

 

 

 

 

Du premier instant jusqu’au dernier, ils s’animent malgré moi Sous le choc, mon souffle se coupe, refusant toute intrusion. Quand j’ai peur, il avale le monde à grandes bouffées, pour me remplir et me rassurer. Compagnon intime Il me précède Jamais je ne pourrais lui succéder. Mais à cet instant, je peux me lover en lui. À cet instant, je peux me lover en moi-même.

 

 

 

EXPIRE.
INSPIRE-TOI, ARME-TOI, ET ÂME-TOI.

 

 

 

 

 

 

 

       «La respiration c’est le partage de l’âme, l’animation du vivre. Ce n’est pas exactement moi (pas un « moi ») qui respire, ce n’est pas non plus exactement mon corps, c’est mon âme, c’est l’âme en moi. Le souffle antique se disait en ces termes : animus, anima. L’animeur, l’animation, l’animal, tout l’animé s’animant, frémissant d’une unique vapeur, esprit, (spiritus, re-spir), palpitant en boucle et passant les frontières perméables de chacun.

La scansion de la respiration, se dit d’ailleurs avec deux mots qui non seulement la rythment, mais ouvrent au plus large l’éventail du sens entre un passé divin (ou tout comme) et la mort au- devant : « inspiration » / « expiration».»

 

 

extrait de Respire de Marielle Macé

©Anaïs Pessoz

©Anaïs Pessoz

 

 

 

 

 

Poumons en verre réalisés dans le cadre du projet Mer Solidaire. Ce projet est un processus créatif collaboratif de 3 mois proposé aux créateur.rice.s du Sud, à partir des textes engagés et poétiques de Marielle Macé. Ce processus aboutira à une vente aux enchères solidaire d’œuvres en faveur de SOS Meditérannée.

En partenariat avec le Réseau le Bunker et le Curiosity Club Marseille

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Glass Crown

2021

verre

© Stéphane Roy

© Regular Studio

© Regular Studio


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

           Telle une vague de verre.

 

          La pièce est plongée dans la pénombre, seule, une source lumineuse vient doucement éclairer la sculpture. Cette lumière vient souligner les courbes du verre et son motif alvéolaire.

        Le verre fut mis à l’épreuve de ce tapis de fakir. Il vient le recouvrir et adoucir les pointes d’acier.

     Cette sculpture est accompagnée d’une bande sonore qui invite à la méditation. On entend les harmonies du verre qui donnent des « dings » assez cristallins. Dans un même temps, sont émis des sortes de craquements, de frottements qui sont en fait le bruit de verre pilé. L’ensemble de ces sons est posé sur une ligne de basse assez lancinante qui a un mouvement de va et vient.

 

audio

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

©Anaïs Pessoz

© Stéphane Roy