Au sein des galeries du cimetière de Laeken se tenait l’exposition Dialogues Funèbres, curatée par Stéphane Roy. Il y invitait plusieurs artistes à engager un dialogue avec ce lieu singulier, interrogeant la vulnérabilité du vivant.

Conçue pour cette occasion, Modus Vivendi se compose de deux modules en verre, sortes de microcosmes autonomes. À l’intérieur, des organes en verre soufflé, remplis d’eau, abritent des plantes.

Dans le premier module, les organes se déploient autour d’un sol cuivré à la forme organique, qui est en réalité un tirage en plomb d’intestins.

Le second module, plus solennel, présente uniquement les organes, reliés entre eux en un réseau de tubes de cuivre et de verre.

Entre boîte expérimentale et cercueil fantasmé, Modus Vivendi laisse apparaître la vie qui se déploie au sein même de ces organes , comme un rappel du cycle ineffable de la vie.